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30/05/2006

Matoto : des difficultés et des besoins exacerbés

 Du fait de la situation du village

- Le village est situé à 250 Kms de Dolisie (Niari), le long d’une piste impraticable lors de la saison des pluies et en pleine forêt équatoriale. Il nous a fallu 8 heures pour y parvenir.

- Le climat y est difficile : beaucoup d’humidité toute l’année, donc beaucoup de moustiques.

- Le dispensaire le plus proche est à Mayoko, à 2 heures de piste dans le meilleur des cas, mais il n’y a qu’à Mbinda (3 heures en saison sèche) qu’un infirmier (agent de santé) est formé aux opérations d’urgence (césariennes, hernies, grossesses extra utérines, hémorragies ...).

 Du fait du sous-développement, des guerres et des traditions

- Il n’y a ni eau, ni électricité.

- Il n’y a plus de structure sanitaire, en dehors de l’accoucheuse traditionnelle qui reconnaît ses limites.

- Les enfants souffrent de diarrhées chroniques. Le paludisme est largement répandu avec son cortège de problèmes respiratoires et neurologiques. Et bien sûr il y a du SIDA sans dépistage, sans prévention ni soin et l’épidémie progresse d’autant plus qu'hommes et femmes ont des partenaires multiples.

- Traditionnellement, les femmes ont une fécondité très élevée et leur première maternité est souvent très précoce (13 à 16 ans), mettant leur vie en jeu et celle de leur bébé en l’absence de structure pour accoucher.

- La mortalité est bien supérieure à la moyenne congolaise.